Le creusement d'une petite dépression thermique sur la péninsule ibérique est à l'origine de l'installation d'un système nuageux pré-orageux dont l'activité pourrait bien déborder sur le versant français de la chaîne pyrénéenne. En liaison avec ce phénomène générateur, hier 7 juillet au soir, sont apparus des cirrocumulus et des altocumulus flocus, laissant échapper des virgas. La nature éparse de ces nuages est reliée à la présence de courant ascendants et descendants très près les uns des autres.Ces altocumulus peuvent engendrer des virgas constituées de cristaux de glace ou de neige si ceux-ci sont suffisamment élevés pour être constitués de gouttelettes d'eau en surfusion prêtes à geler. En ce qui concerne ma vision sur l'évolution météorologique, l'activité orageuse devrait se prononcer pour la fin de la semaine, essentiellement sur le relief, dans un premier temps et peut-être en plaine par la suite... En ce qui concerne la rubrique " poésie" Ainsi que l’a dit un jour Robert Sabatier : « " Fréquenter l'univers des possibles donne le sentiment de la liberté. » Comme tous les soirs, je viens méditer en me retirant sur mon piédestal, cette première marche vers le ciel… Jamais je ne me lasse de contempler ces fresques célestes. Comme à chaque fois, cette fin du jour offre à éveiller les sens et à percevoir l'eau de la rivière Boulzane, le soupir d’une légère brise dans les arbres et les fragrances qu’exsudent les garrigues, dans les touffeurs de juillet. Les nuages, dans leur clarté voilée pareillement à ces fleurs écloses de tous les étés, et la lumière, parlent le même langage….Ce soir à la veille de mon anniversaire, j’ai reçu comme un cadeau du ciel, sur ce petit coin de terre du Fenouillèdes, coiffé d'un capuchon de mystères, cette lumière qui vibre d’une couleur auréolant un sourire sur mon visage, destinée à quelque vision intérieure. Cette grâce me fut donc accordée, tandis que ma pensée erra parmi les boursouflures de ce ciel de juillet, comme autant d’éclats de nacre et de pop-corns, dans la robe d'un pourpre crépuscule, en compagnie des martinets, mes fidèles arbalétriers, petites faucilles noires qui filent en escadrilles, au ras du ciel, au ras du sol, le temps d’un clignement d’œil. Ce soir était le mirage des lumières qui s’attardent et se lovent dans les courbures des collines embaumées dans les toisons de maquis et dans la géométrie des vignes du Fenouillèdes. Seul, dans le maquis, bruissait l'enlacement des ombres et des lumières de la couleur de celle d’un cœur qui saigne, pleurant sur la voie des silences, surmontées de floconneuses nuées, le temps de sa folle jeunesse..." Un seul jour sans émotion ne vaut d'être vécu. Encore moins un jour d'anniversaire... Texte et images font l'objet d'un copyright. (C) Philippe Dubedat.
Le creusement d'une petite dépression thermique sur la péninsule ibérique était à l'origine de l'installation d'un système pré-orageux